YOGA-MEDITATION

« Votre corps est magnifique. Il connaît tous vos secrets, toutes vos joies, toutes vos peurs. Et chaque jour, lorsque vous vous réveillez, il se réveille avec vous, pour vous, et fait tout ce qu’il peut pour vous permettre d’avancer dans le monde et de faire l’expérience de votre vie.

L’expérience de votre vie dépend de l’expérience donnée par ce magnifique corps qui est le vôtre. Pouvez-vous aimer pleinement ce corps et être reconnaissant pour tout ce qu’il vous a donné? Pouvez-vous vous excuser auprès des parties de votre corps que vous n’avez pas aimées, que vous avez jugées, que vous avez rejetées? Tout comme avec notre mental, il y a des parties de notre vie, de nous-mêmes, de nos situations, que nous n’aimons pas, que nous repoussons, que nous pouvons avoir du mal à accepter. Il en va de même pour notre corps, et cependant, notre corps fait toujours de son mieux pour nous, même lorsqu’il est malade ou que certaines parties de notre corps ont des difficultés. Le reste du corps travaille à soutenir votre vie. Il fait tourner toutes les roues à l’intérieur afin que vous puissiez continuer à vivre cette expérience physique. »

Lee Harris

Le Yoga est la réunion du corps et de l’esprit, définition même du mot.

Croire qu’il faut être souple, mince, de religion hindoue et végétarien, le tout en portant de l’orange ou des leggings à la mode dans une posture contorsionnée pour être yogi est juste un non sens. Une compréhension tronquée de ce qu’est le Yoga ancestral et de sa diversité !

Le Yoga s’est développé en parallèle de la religion bouddhiste, mais cela reste une philosophie dans le but de revenir à soi, à travers de nombreux exercices de respiration, de méditation, entre autres, dont voici quelques exemples :

  • Asana : c’est la Posture, être fermement établi dans un espace heureux, exempte de l’effort volontariste, c’est un savant mélange de faire et lâcher-prise, d’être et d’avoir, d’action et de temps de repos. C’est également les asanas pratiqués lors d’une séance de Yoga, rythmé par notre respiration, dans le respect et l’attention de notre corps, dans un mélange de fermeté dans la position et de souplesse dans l’action.
  • Pranayama ou respiration : La pratique assidu d’Asana permet que la respiration (expire-inspire-suspension) ne soit plus perturbée par nos émotions, que l’inverse même se mette en place. C’est bien cette respiration, synonyme de notre existence qui, en reprenant sa place, son amplitude et son rythme, soit un souffle allongé et subtil, nous libère de nos blocages émotionnels internes, oxygène notre cerveau, notre corps, en nous permettant même d’allonger notre durée de vie. La respiration profonde permet, par l’action du diaphragme, de masser chacun de nos organes qui correspondent à une émotion (par exemple dans le foie se loge le ressentiment, la colère ; dans l’estomac, les soucis ; dans la rate, l’anxiété, la rumination mentale…).
  • Dharana : L’agitation de la pensée (négative, dispersée, inharmonieuse) est incompatible avec la paix intérieure. Or se battre contre le mental, le considérer comme mauvais n’entraîne que crispation, c’est comme si vous vouliez arrêter le vent. Vous ne pouvez pas le bloquer, mais vous pouvez vous mettre à l’abri ou vous en servir comme font les bateaux pour choisir leur cap, et mettre à profit alors l’extraordinaire pouvoir créatif du mental. Le but n’est donc pas d’aller contre, mais bien avec, et la concentration fluide est le moyen d’y parvenir. Par cette concentration, la pensée agitée se tait.
  • Dhyana : la méditation est le chemin vers la conscience de l’Etre. Le but de la méditation n’est pas le bonheur, mais sa conséquence est bien un sentiment de plénitude, de joie sereine. Cette citation attribué à Bouddha l’exprime parfaitement : On lui a demandé, qu’avez vous gagné avec la méditation ? Il a répondu : RIEN Par contre, laissez-moi vous dire ce que j’ai perdu : la colère, l’anxiété, la dépression, l’insécurité, la peur de vieillir et la peur de la mort ! 

La respiration est donc une des clefs. Même en Shiatsu, le Poumon, outre sa fonction respiratoire évidente, propulse l’énergie dans les méridiens.

Il est à la base du métabolisme, appelé « Maître des souffles » ou « Toit des viscères » en étant relié avec le Gros Intestin et son rôle excrétoire (Poumon élimine le CO2 vers le haut et le Gros Intestin élimine vers le bas avec les selles).

Une respiration régulière est le signe d’un Poumon en bonne santé : le diaphragme fait son travail de descente et de remontée, l’énergie circule régulièrement de façon fluide dans les méridiens. Mais si les poumons sont faibles ou bloqués, les fonctions de descente (constipation) et de diffusion sont vite altérées. Cela se manifeste par de l’essoufflement (voire de l’asthme), une sensation de blocage dans la poitrine, une altération de la voix…sans oublier une intense fatigue : dès que l’énergie du Poumon est déséquilibrée, c’est toute l’énergie de l’individu qui s’en ressent.

Il constitue également un bouclier, un rempart contre les agressions extérieures (microbe, pollution…)

Via la respiration, le poumon établit le contact entre le monde extérieur et le monde intérieur, également au niveau émotionnel !

A force d’être stressé, anxieux, épuisé, fatigué, impatient, nous devenons des gens au souffle court.

Dommage puisque c’est justement une respiration profonde, celle que vous aviez petit, qui est votre remède. On peut se passer de nourriture et de boire durant un certain temps, mais pas de respirer !

En Sophrologie, en Yoga et en Méditation, l’accent est mis sur la respiration.

Chaque asanas (position) du Yoga ou exercices de Sophrologie se font dans le mouvement de la respiration, développent l’amplitude du souffle et permettent la reconnection à soi par le biais de la respiration.

Cela demande de l’entraînement, mais pourquoi accorderions-nous plus d’importance à la pratique pour muscler notre corps que pour celle de notre esprit ?

Il s’agit de reprendre conscience de sa respiration, et je vous y aiderait à travers le Yoga et la Méditation, en tant que phénomène naturel mais également en tant qu’acte volontaire, de redonner sa valeur au bon fonctionnement de notre corps sans le perturber par nos pensées.

De respirer !